Opération "Tempête décisive" : L'émir du Qatar en visite à Riyad
L’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, s’est rendu jeudi 9 avril dans la capitale saoudienne, Riyad. Il fut accompagné du premier ministre et ministre d’Intérieur, Abdullah bin Nasser ben Khalifa al-Thani, du ministre des Affaires étrangères, Khaled ben Mohamed al-Attiyah ainsi que d’une imposante délégation qatarie.
Au cours de sa visite, l'émir a rencontré plusieurs ministres saoudiens ainsi que des hauts gradés de l’armée. Par ailleurs, il a discuté avec le Président yéménite réfugié en Arabie saoudite Abd Rabbou Mansour Hadi. L'entretien a porté sur les derniers développements au Yémen et des moyens pour mettre fin à la crise dans le pays. Au cours de cette réunion, l'émir a affirmé la solidarité et le soutien continu du Qatar au Yémen. Le Président Hadi s’est réfugié à Riyad depuis le 26 mars dernier suite à la prise de l'aéroport d'Aden par la milice chiite houthie le 25 mars.
Sommet arabe : un renforcement des liens Egypte-pays du Golfe ?
Le 26e sommet de la Ligue arabe s'est tenu en Egypte du 28 au 29 mars. Dans la cité balnéaire de Charm-el-Cheikh, les chefs d'Etats et de gouvernements ont surtout étudié la question d'une force d'interposition arabe dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu.
Le sommet s'est tenu deux jours après l'offensive lancée sous l'égide de l'Arabie saoudite pour contrer la montée en puissance des milices chiites houthis au Yémen. Soutenue par une dizaine de pays arabes dont le Maroc, l'Egypte, le Koweït, le Qatar ou la Jordanie, cette offensive intitulée "Tempête décisive" vise à rétablir la légalité du président Abd Rabbo Mansour Hadi reconnue comme légitime par la communauté internationale. En réalité, l'intervention militaire semble être un nouveau théâtre d'opérations de la guerre d'influence qui oppose depuis plusieurs années la puissance saoudienne à sa rivale iranienne. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que la nouvelle campagne militaire ait été soutenue par l'ensemble des acteurs sunnites du Moyen-Orient et que l'Iran ait été l'un des seuls pays à avoir dénoncé cette "agression".
L'émir du Qatar en visite surprise à Ankara
Jeudi 12 mars, l'émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a effectué une visite surprise à Ankara. Il a rencontré le président turc, Recep Tayeb Erdogan. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une intensification des relations bilatérales.
Ces derniers mois, les visites entre les deux chefs d'Etat se sont produites à un rythme soutenu. En août dernier, l'émir du Qatar assistait à la célébration de la victoire de Recep Tayyip Erdogan lors du premier scrutin présidentiel au suffrage universel direct de la République turque. En septembre, Erdogan se déplaçait à Doha et réservait au Qatar sa première visite officielle dans un pays de la Ligue arabe. En décembre, c'était l'émir du Qatar qui retournait à Ankara. La visite du 12 mars vient donc clore une série de voyages qui démontre la force d'un lien stratégique qui semble se renforcer avec le temps.
L’Arabie saoudite peine à créer un front sunnite : tensions persistantes entre le Qatar et l'Egypte
La montée de la menace de l’organisation de l’État islamique (OEI) amène l’Arabie saoudite à infléchir sa politique régionale et à faire taire son hostilité envers les Frères musulmans. Pourtant, la tension entre le Qatar et l’Égypte semble reprendre de plus belle, rendant plus complexe la constitution d’un grand front sunnite face à la fois à l’OEI et à l’Iran.
L’Arabie saoudite espérait que la brouille entre l’Égypte et le Qatar était en passe d’appartenir au passé mais l’actualité de ces dernières semaines prouve le contraire et contrarie ses projets de recréer un front sunnite face à l’Iran. Suite aux raids menés par l’armée égyptienne contre les positions de l’organisation de l’État islamique (OEI) en Libye le 16 février dernier, le Qatar a fait part de ses critiques sur l’opportunité d’une action unilatérale menée par Le Caire.
L'émir du Qatar en visite à Riyad
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad ben Khalifa al-Thani a effectué une visite d'Etat en Arabie saoudite mardi 17 février. C’est le troisième leader du Golfe à se rendre à Riyad cette semaine après l'émir du Koweït et le prince héritier d'Abou Dhabi.
Le roi Salman ben Abdul Aziz d'Arabie saoudite a rencontré cheikh Tamim au palais royal de la capitale saoudienne, une entrevue au cours de laquelle ils ont discuté des relations bilatérales ainsi que les développements régionaux et internationaux.
Cette entrevue intervient après la visite, la semaine dernière,du second prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Nayef ben Abdul Aziz à Doha. Cette visite à l’étranger était la première d’un représentant saoudien depuis l’arrivée au pouvoir du roi Salman ben Abdul Aziz le 23 janvier dernier. Elle semble indiquer une réelle volonté des nouvelles autorités de Riyad de se rapprocher de Doha et d'en faire un interlocuteur privilégié dans la scène du Golfe.
Le prince saoudien Mohamed ben Nayef en visite à Doha
Hier mardi 10 février, ministre de l'Intérieur et second prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Nayef ben Abdul Aziz, effectuait une visite à Doha et a rencontré l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani.
Cette visite à l’étranger est la première d’un représentant saoudien depuis l’arrivée au pouvoir du roi Salman ben Abdul Aziz le 23 janvier dernier. Il a été question des relations bilatérales entre les deux pays ainsi que de la situation sécuritaire dans la région.
Lors de sa visite à Doha, le prince Mohammed ben Nayef a déclaré que "les deux Etats entretenaient des relations fraternelles solides et qu’il mettra en œuvre les moyens de les renforcer dans divers domaines pour servir les intérêts des deux pays et des deux peuples".
Quel bilan tirer du 35e sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) tenu à Doha le 9 décembre?
"Le Qatar rentre dans le rang" (Le Point)
L'Arabie saoudite a contraint le richissime émirat gazier à réduire son activisme effréné en faveur des Frères musulmans. Pour combien de temps ?
Analyse de Armin Arefi, journaliste au magazine "Le Point"
La fin de la récréation a sonné. Critiqué pour son activisme effréné sur la scène internationale, marqué par un soutien tous azimuts aux mouvements islamistes modérés au cours du "Printemps arabe", le Qatar rentre dans le rang. Ce minuscule mais richissime émirat du Golfe (pas plus grand que la Corse, mais disposant des troisièmes réserves mondiales de gaz naturel) accueille à partir de mardi le sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite,Bahreïn, Émirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït). Une réunion qui a pourtant failli ne jamais voir le jour, cette organisation régionale créée en 1981 pour contrer la Révolution islamique iranienne ayant failli imploser au cours de l'année.
Une alliance entre les Emirats arabes unis et Israël contre le Qatar?
Pourquoi les Emirats arabes unis ont classé l’UOIF, Le secours islamique, La ligue des Musulmans de Belgique, l’Union mondiale des Oulémas et bien d’autres structures dans la liste des organisations "terroristes "?
La question a en effet de quoi surprendre. Si on comprend l’intégration des Talibans, de l’Etat islamique ou de Boko Haram dans cette liste, qu’est-ce que vient faire des organisations qui ont pignon sur rue en Occident?
Le retour des ambassadeurs à Doha signifie-t-il la fin de la "guerre froide du Golfe"?
C'est une information d'une grande importance. Retirés depuis mars dernier, les ambassadeurs de l'Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et du Bahreïn vont revenir à leur poste dans la capitale qatarie.
C'est la principale décision prise lors du sommet extraordinaire du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui s'est tenu aujourd'hui dans la capitale saoudienne. Dans un contexte particulièrement tendu entre des pays qu'une grave crise diplomatique divise, cette annonce est de nature à décrisper la situation.