Plus d’un million de visiteurs attendus pour le Mondial 2022
Le Qatar s’attend à recevoir plus d’un million de visiteurs pour l’organisation de la phase finale de la Coupe du monde de football qu’il accueillera dans cinq ans.
« Nous estimons que nous allons avoir un énorme afflux de supporters, de l'ordre de 1,3 million pendant le tournoi ». Cette déclaration provient de Nasser al-Khater, l'un des responsables du Comité suprême pour la livraison et l'héritage (CSLH) qui s’occupe de l’organisation de la Coupe du Monde 2022. Ce chiffre est considérable au vu de la population totale de l’émirat puisque ce dernier compte actuellement 2,6 million d’habitants.
Visite surprise de l’émir Tamim en Arabie Saoudite
Le roi saoudien Salman ben Abdelaziz a reçu lundi 1er mai l'émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani. Cette visite non programmée s’inscrit dans un cadre régional de réchauffement des relations bilatérales.
La visite qui s’étale sur plusieurs journées a débuté dans la ville portuaire de Jeddah située à l’ouest du royaume. Selon l’agence de presse saoudienne officielle, les deux monarques ont passé en revue « les relations étroites et fraternelles entre les deux pays et les deux peuples frères ».
Interview with Birol Baskan, specialist of the relationships between Turkey and Qatar
Birol Baskan is Assistant Professor at the Georgetown University School of Foreign Service in Qatar. He has published in numerous academic journals such as Politics and Religion, Insight Turkey, Arab Studies Quarterly, Comparative Political Studies, and International Sociology. He is the author of From Religious Empires to Secular States (2014) and Turkey and Qatar in the Tangled Geopolitics of the Middle East (2016).
1. The relations between Qatar and Turkey are marked by a solid alliance that has been gradually woven over the last 15 years with a dramatic acceleration of these since the beginning of the Arab Spring. In your opinion, what are the main elements that motivate this relationship? And what are its limits?
As I recount in my book, in the post-9/11 period Turkey and Qatar had become active players in the Middle East. The regional context was conducive and the two states had internal reasons to be active. Both states had not only employed similar foreign policy strategies, but also come to align their positions on almost all major regional issues. The military coup in Egypt further brought Turkey and Qatar closer as the two states became increasingly isolated in the region. Even though Turkey and Qatar were able to partly break this isolation, the relations between the two have already gained its own inertia and internal dynamics and therefore grown stronger.
Le Qatar, le Koweït et l’Arabie Saoudite s’engagent financièrement pour la rénovation de l’Institut du monde arabe de Paris
Institution phare dédiée à la connaissance de la culture arabe auprès du public français, l’Institut du monde arabe (IMA) souffre pourtant d’un déséquilibre chronique de ses finances. Plusieurs pays du Golfe ont décidé de mettre la main à la poche dans le cadre d’un ambitieux projet de rafraîchissement de l’édifice.
Présidé depuis 2013 par l’ancien ministre de la Culture et de l’Education nationale, Jack Lang, l’IMA bénéficie en ce moment d’une cure de jouvence. Dès son arrivée, l’ancien confident de François Mitterrand a souhaité engager la structure autour de deux axes de développement : un accroissement des manifestations culturelles à destination du public et un assainissement des finances pour parvenir à l’équilibre.
Nabil Ennasri était l'invité de Polonium : "« Qatar, Arabie Saoudite : ont-ils un plan secret pour islamiser l’Europe ? »"
Nabil Ennasri était l'invité mercredi 14 décembre de Polonium sur Paris Première. L'émission présentée par Natacha Polony portait sur les relations entre la France et certains pays du Golfe. « Qatar, Arabie Saoudite : ont-ils un plan secret pour islamiser l’Europe ? ». Il a débattu avec l'écrivain Alexandre del Valle, le journaliste Christian Chesnot et l'ancienne porte-parole de la Fédération des Musulmans du Sud Feïza Ben Mohamed.
Pour visualisez le débat :
https://www.youtube.com/watch?v=FUPc9_KOXo0
Visite du roi d'Arabie Saoudite à Doha
Le roi Salman ben Abdel Aziz al-Saoud effectue une visite officielle au Qatar de deux jours. Arrivé lundi 5 décembre à Doha, il s'était rendu la veille aux Emirats arabes unis. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une tournée dans le Golfe qui amènera le souverain saoudien à Bahreïn et au Koweït. Il ne se rendra pas à Oman en raison de sa proximité avec Téhéran et de son refus de participer à la coalition menée par l'Arabie saoudite au Yémen.
Reçu avec les honneurs, le monarque a été accueilli à sa descente d'avion à l'aéroport international Hamad par l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani. Signe de l'intensité de la visite, une partie de la capitale a été décorée aux couleurs du pays invité et la circulation a été interrompue sur la célèbre Corniche. Les deux chefs d'Etat se sont ensuite rendus au palais princier (Diwan amiri) où ils ont passé en revue divers détachements et assisté à des cérémonies culturelles. Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux a montré le roi Salman effectuer des légers pas de danse traditionnelle devant une assemblée d'hommes habillés selon la coutume bédouine.
Accord in extremis de l'OPEP sur une réduction de l'offre de pétrole
Les quatorze membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) se sont entendus lors de leur réunion tenue à Vienne mercredi 30 novembre sur une réduction de l'offre de pétrole. Si l'Arabie Saoudite a consenti au plus gros effort avec une baisse de sa production de 500 000 barils par jour, il n'est pas sûr que l'accord permette une réorientation durable du prix de l'or noir à la hausse.
C'était la réunion de la dernière chance et au regard de la réaction des marchés, les pays membres peuvent souffler et s'estimer soulagés. Dès l'annonce de l'accord, le prix du pétrole s'envolait en s'appréciant de près de 10% à Londres pour le baril de brent de la mer du Nord tandis qu'à New York, le Light Sweet Crude (WTI) - la référence américaine du brut - gagnait près de 4 dollars et se rapprochait de la barre des 50 dollars.
Quelle place pour le Qatar dans la géopolitique du gaz ?
Premier exportateur de GNL (Gaz naturel liquéfié) au monde, le Qatar prévoit une lente augmentation de la demande mondiale en gaz en 2017. Cette projection arrive alors que l’émirat s’active pour arracher un accord au sein de l’OPEP afin d’orienter à la hausse un prix du pétrole historiquement bas.
Ces derniers mois, le Qatar n’a pas ménagé ses efforts afin d’obtenir un accord des pays producteurs pour mettre un terme au contre-choc pétrolier qui dure depuis l’été 2014. Alors que le prix du pétrole s’était établi pendant la séquence 2007-2014 à une moyenne de 100 dollars le baril, ce dernier a brusquement chuté depuis deux ans et demi. Cette dégringolade a mis la pression sur les finances des pays producteurs d’hydrocarbures même si les Etats concernés n’ont pas digéré l’impact de la même manière. Si les pétromonarchies comme le Koweït ou le Qatar semblent plus disposées à encaisser la baisse, il n’en va pas de même pour des pays comme le Venezuela, l’Algérie ou le Nigéria dont les équilibres budgétaires sont gravement mis en péril. Même la puissante Arabie Saoudite et le géant russe ont été contraints de prendre des mesures d’austérité drastiques qui peuvent potentiellement déboucher sur des grondes sociales.
Démission surprise du rédacteur en chef d'un des plus importants quotidiens qataris
Jaber al-Harmi, rédacteur en chef du quotidien qatari en langue arabe Al Sharq a présenté sa démission dans la soirée du dimanche 13 novembre. Cette décision survient suite à tweet qui a suscité la polémique dans les pays du Golfe, en particulier en Arabie saoudite. L'information a été rapportée par le site saoudien Al Marsad.
La démission de Jaber al-Harmi intervient quelques jours après la publication d’un tweet lié à l'augmentation des salaires des fonctionnaires qataris qui a provoqué un tollé dans les pays du Golfe, en particulier en Arabie Saoudite.
Golfe : des centaines d'ouvriers étrangers sans salaires depuis des mois
Des centaines d'ouvriers étrangers, employés au Qatar par une entreprise de travaux électriques, sont sans salaires depuis quatre mois, a indiqué mardi l'un des chefs de la communauté indienne.
Ces travailleurs veulent rencontrer l'ambassadeur d'Inde à Doha pour parler de leurs difficultés, a déclaré à l'AFP Arvin Patil de l'association de bienfaisance Indian Community Benevolent Forum. Les travailleurs seraient employés par une compagnie basée à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis.