"Le déficit du Qatar n'aura pas d'impact sur le PSG"
Le mauvais bilan financier de l'émirat n'inquiète ni les dirigeants ni les observateurs avisés.
Un coup de froid dans le désert. Pour la première fois depuis quinze ans, le Qatar va terminer l'année 2016 en déficit : un trou de 11 Mds€ qui représente environ 5 % de son PIB. Ces pertes liées à la baisse des cours du pétrole (sur lesquels est indexé le prix du gaz) contraignent l'émirat à serrer les finances. L'émir, le cheikh Tamim al-Thani, a même appelé ses concitoyens à « éviter les dépenses extravagantes et le gaspillage ». Quid du PSG, qui bénéficie des généreux fonds qatariens depuis le rachat du club en 2011 ?
L'Observatoire du Qatar cité dans "L'équipe" à propos du PSG
Dans son édition du jeudi 8 septembre, le journal L'équipe a consacré sa Une sur la question de la nouvelle version du PSG. Dans une rentrée où la star suédoise Zlatan Ibrahimovic n'est plus sur le banc et où de nombreux changements ont eu lieu, le quotidien sportif s'est interrogé sur la disposition du Qatar à prolonger son enveloppe budgétaire au profit du club de la capitale.
La réponse serait plutôt positive même si des observateurs remarquent que la chute des prix du pétrole a mis les finances de l'émirat sous pression. Avec une division par trois de son indice en l'espace de deux ans, le pétrole est actuellement à un niveau très bas (il oscille autour de 45 dollars après être descendu à 30 dollars il y a quelques mois). Tous les pays pétroliers sont pénalisés par cette baisse brutale et le Qatar ne fait pas exception. Même si l'émirat est surtout un producteur de gaz, sa situation est analogue à celle de ses voisins car le tarif du gaz est indexé sur le prix du pétrole sur les marchés mondiaux.
Sponsoring du maillot du Barça, Ben Arfa au PSG : pourquoi la "diplomatie sportive" du Qatar a encore de beaux jours devant elle
Deux évènements ont, ces dernières semaines, donné une claire indication sur l’ampleur de la volonté des autorités du Qatar de continuer à faire du sport l’un des leviers majeurs de sa diplomatie du rayonnement. L’un du côté de la France, le second en Espagne.
Le sport est la continuité de la géopolitique
Il faut d’abord rappeler l’un des piliers de compréhension qui permet de saisir en quoi le sport revêt une importance cruciale pour les autorités qatariennes. Dans un monde globalisé où la puissance dépend en partie des médias et de la force du rayonnement, le sport constitue une continuation de la géopolitique. Il est en effet de plus en plus évident que les grandes compétitions sont l’occasion, pour le pays organisateur, d’exhiber sa puissance à la face du monde. Cette donnée est essentielle pour donner du sens au dynamisme qatarien sur le terrain du sport. Le dernier Euro organisé en France et qui a attiré plusieurs milliards de téléspectateurs (en audience cumulée) est une preuve manifeste de cette réalité.
Ibrahimovic remercie le Qatar pour son investissement au PSG
A la veille du lancement de l’Euro en France, Zlatan Ibrahimovic, l’ancien attaquant suédois du Paris-Saint-Germain remercie le Qatar de l’avoir fait connaître la ville de Paris.
Zlatan Ibrahimovic a rejoint le PSG à l'été 2012. Depuis, il a immanquablement marqué l’histoire du club. Il va maintenant quitter le PSG, mais il n’a pas manqué de remercier les investisseurs qataris de l’avoir fait découvrir la capitale française.
"Le Qatar dans le rouge : inquiétude au PSG ?"
Article du site sports.orange.fr traitant des répercussions du déficit budgétaire sur la diplomatie sportive du Qatar avec plusieurs éclairages de Nabil Ennasri.
Face à la chute des prix des hydrocarbures, l'Émirat commence à s'interroger. Le Qatar a même terminé l'année dans le rouge, une première depuis 15 ans, comme le révèle 20 minutes. Alors que le PSG affronte Chelsea en huitième de finale de Ligue des Champions, les joueurs ont-ils du souci à se faire pour leur avenir ? Pas vraiment.
"Le Qatar commence à compter ses dollars mais pas de panique pour Paris"
Article du quotidien 20 minutes traitant des répercussions de la chute du prix du pétrole sur la diplomatie sportive du Qatar avec plusieurs éclairages de Nabil Ennasri.
A cause de la chute du prix des hydrocarbures, l'émirat se serre la ceinture, mais ça ne touche pas encore son club de foot...
L’émir du Qatar à Paris, les enjeux d’une visite
L’émir du Qatar arrive en France lundi 23 juin pour une visite officielle de deux jours. Un an après son arrivée au pouvoir suite à l’abdication de son père Cheikh Hamad, l’émir Tamim veut refaire de la France un allié stratégique majeur. Isolé au Moyen-Orient, Doha cherche à refaire surface dans un contexte régional de plus en plus troublé.
L’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani entame une visite en France lundi 23 juin pour deux jours. C’est sa première visite officielle à Paris depuis son accession au sommet de l’Etat survenue l’été dernier. Nul doute qu’elle exprimera la volonté commune des deux pays de relancer une relation bilatérale qui semble moins dynamique qu’à l’époque de Nicolas Sarkozy.
Pourquoi Cristiano Ronaldo devrait (normalement) rejoindre le PSG
Le match opposant mardi 3 novembre le Paris Saint-Germain au Real Madrid a tenu en haleine toute la planète football. Cette affiche de la phase de poule de la Ligue des Champions a aussi été l'occasion de voir se croiser deux stars du ballon rond, Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo. Si le premier va vraisemblablement quitter le club de la capitale à la fin de cette saison, le second a de fortes chances d'intégrer l'effectif parisien l'été prochain. Nous republions cette analyse rédigée il y a deux ans car elle garde aujourd'hui toute sa pertinence eu égard aux efforts des dirigeants qataris pour recruter l'actuel ballon d'or.
La semaine qui vient de s’écouler a eu sa part de clasicos comme rarement le monde du football a pu en concentrer en si peu de temps.
En l’espace de quelques jours, deux doubles confrontations ont tenu en haleine les amoureux du ballon rond. D’abord, entre les mythiques clubs du Real Madrid et du FC Barcelone et, dans un registre moins relevé, entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille.
Rachat du Printemps Haussman : une nouvelle preuve du Soft power qatari
Après le PSG, David Beckham et Zlatan Ibrahimovic, les différents palaces, le rachat du Printemps par les investisseurs en provenance du Qatar s’inscrit en droite ligne de ce soft power qui dicte ses actions à l’international, et notamment en France. Il repose sur trois dimensions :
1. Dimension symbolique
Ce rachat à 100% du Printemps relève d’une stratégie de communication qui voit le Qatar tout faire pour que son nom soit accolé à des endroits, des institutions, des images prestigieuses. Le Printemps, c’est une enseigne de marque qui symbolise le luxe propre à Paris, la capitale de la mode, des arts et de la culture.